Flora était fascinée par le nombre de masques, tous différents, qui avaient été fabriqués. Ils sortaient de ce panier comme une vague qui se déverse. Cela ne pouvait être qu’à Venise.

• Regardes, ils doivent préparer le carnaval. Tu sais, Doudou, à Venise, les gens fabriquent leur masque et leur costume. D’ailleurs, ces deux belles dames sont certainement des princesses de là-bas. Elles font des essais pour savoir comment elles vont sortir …
• Quoi, tu me fais signe, qu’il n’y a plus de fêtes ! Ce n’est pas possible. Elles préparent pour plus tard. Ou alors, ces princesses sont malignes. Comme il y a ce machin partout, le truc de vie russe, et ben, elles ont inventé le bal masqué. Ah, que je rêve de pouvoir refaire la fête ! Je serai aussi princesse. Même les doudous seront invités. Et on ne nous reconnaîtra pas. Je te ferai un masque. On arrivera dans une gondole qui chante. On montera les marches du grand palais. Un prince nous accueillera par le bras avec des fleurs. Il y aura de la musique, tu sais. Les musiciens, comme ceux de Cro-Magnon qu’on a vu l’autre fois sur ce blogue, avec des gros et des petits bâtons, et ils joueront, Bella Ciao, Bella Ciao, Bella Ciao, …Et nous virevolterons, nous sauterons, et après nous danserons en rond, un deux trois et un deux trois…
• Ciao amici, ci rivedremo presto.